samedi, avril 28, 2007

L'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors appelle les électeurs de François Bayrou à voter pour Ségolène Royal au second tour de l


L'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors appelle les électeurs de François Bayrou à voter pour Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai.
"Il y a urgence, c'est cela que je veux dire aux électeurs de François Bayrou", explique-t-il dans une interview au Journal du Dimanche.
"Il faut se compromettre dès maintenant. je pense, en premier lieu, aux 15% de Français qui connaissent une vie très difficile et à qui il faut apporter confiance et moyens d'existence", ajoute Jacques Delors, que Ségolène Royal a rencontré mardi dernier.
Il estime que l'essentiel de l'analyse politique de François Bayrou sur la situation de la France est partagé par Ségolène Royal. Quant à l'économie, sur laquelle les programmes UDF et PS divergent, Jacques Delors demande aux centristes d'examiner le bilan du pouvoir sortant.
"Nicolas Sarkozy s'efforce de ne pas en parler, mais il est quand même le candidat sortant. Si la France est dans cet état, c'est bien à cause des gouvernements de droite dont il a été un des membres éminents", dit-il.

jeudi, avril 19, 2007

POUR UN VERITABLE CHOIX

Royal porte le "seul projet" qui s'oppose à celui de Sarkozy
Je ne résiste pas à reprendre l'éditorial de Jean Marie Colombani, Président du Directoire du Monde , et qui a le mérite et l'intelligence de poser le véritable problème .

Le président du directoire du Monde, Jean-Marie Colombani estime que le projet de Ségolène Royal est le "seul" à s'opposer à celui de Nicolas Sarkozy et à s'appuyer sur une force politique en mesure de gouverner, dans un éditorial à paraître dans le Monde daté de vendredi.

"Le 22 avril 2007 ne peut pas, ne doit pas ressembler au 21 avril 2002" : au soir du premier tour, doivent être réunies les conditions d'une "claire et grande confrontation" entre deux projets de société, avertit le directeur de la publication du Monde dans cet éditorial intitulé : "Impératif démocratique".
"De ce point de vue, il y a dans l'offre politique disponible deux options : celle de Nicolas Sarkozy, se réclamant de la droite et de la majorité sortante, semble déjà sûre d'elle-même", écrit-il.
"Il faut donc souhaiter que la seconde, se réclamant de la gauche et qu'incarne Ségolène Royal, soit présente au second tour pour assurer les chances d'un vrai choix", juge-t-il.
Traditionnellement dans un scrutin présidentiel, "l'adage veut qu'au premier tour on choisisse et qu'au second on élimine". "Cette fois, il faut éliminer au premier tour pour être sûr de pouvoir choisir au second", poursuit-il.
"En dépit des confusions qui ont parasité la campagne, le seul projet qui s'oppose à celui de Nicolas Sarkozy et qui s'appuie sur une force politique capable de gouverner est celui de Ségolène Royal", poursuit l'éditorialiste.
Selon M. Colombani, la campagne du candidat UDF François Bayrou, principalement axée sur l'idée d'une recomposition politique, revient de sa part à "spéculer sur un enchaînement miraculeux autant qu'improbable".
M. Colombani estime également que Nicolas Sarkozy a "franchi la ligne jaune" à deux reprises durant la campagne, en lançant l'idée d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale et en évoquant une origine génétique pour la pédophilie et le suicide.P.S.Il faut espérer qu'en éliminant au premier tour , les Français auront enfin un véritable choix de société au deuxième tour entre la gauche et la droite !

mardi, avril 17, 2007

La France qui se lève tôt....se réveillera-t-elle à temps??????


La politique de Sarkozy ne va pas favoriser les Français qui se lèvent tôt pour travailler ou chercher un boulot, mais financer encore et encore une certaine France, minoritaire, la France qui s’enrichit en dormant. Qui va y gagner, avec Sarkozy ? Les riches, les rentiers, les héritiers, les bailleurs, les habitants de Neuilly. Mais nous, simples salariés, travailleurs, employés, bref la grande majorité des électeurs, avons tout à y perdre.

Le projet de Nicolas Sarkozy, c’est « travailler plus pour travailler plus ». Travailler plus, c’est autant de suicides au travail en plus, autant d’accidents du travail et de stress supplémentaires, c’est la porte ouverte à l’épidémie de troubles musculo-squelettiques. Augmenter encore et toujours la charge de travail des salariés est un non sens, au moment où 6 millions de personnes cherchent un emploi ou de meilleurs conditions de travail.
Au même moment, Sarkozy annonce la défiscalisation de 95 % des héritages, un « bouclier fiscal » qui limiterait l'impôt global à 50 % du revenu et une baisse des prélèvements obligatoires de 68 milliards chaque année. Cet argent manquera forcément quelque part, mais où ? En baissant les minima sociaux, en diminuant les logements sociaux, en coupant les crédits des hôpitaux, des collèges, de la recherche, de la santé ? Ce sont les plus pauvres qui vont trinquer !
On constate d’ores et déjà les effets de cette politique, que ce soit en termes d’insécurité, de montée des fractures, d’aggravation de la précarité ou de creusement de la dette, de concentration des pouvoirs. Avec Sarkozy, c’est tout le tissu social qui va se déchirer. S’il est élu le 6 mai 2007, la France d’après se réveillera avec une sacrée gueule de bois.
Si les medias ne le disent pas ou ne peuvent pas le dire, nous le dirons.
« Travailler plus pour gagner plus » : Nicolas Sarkozy propose d’accroître le pouvoir d’achat des Français en leur permettant de travailler plus. Sans revenir formellement sur la durée légale du travail, il souhaite encourager les heures supplémentaires en les exonérant d’impôts et de charges. C’est une escroquerie.
§ Les heures supplémentaires ne sont pas choisies par les salariés
Elles sont imposées par leurs employeurs. C’est la réalité du monde du travail, il est donc illusoire de présenter cette mesure comme une nouvelle marge de manœuvre pour les salariés.
§ Les heures supplémentaires ne coûtent déjà pas très cher.
Depuis la loi Fillon de 2003, les employeurs peuvent imposer 220 heures supplémentaires par an à leurs salariés. Le supplément de salaire n’est que de 25 % (et de 10 % dans les entreprises de moins de 20 personnes et en cas d’accord d’entreprise). Surtout, grâce à l’annualisation du temps de travail, les semaines de 45 heures, compensées par des semaines moins chargées, ne donnent pas lieu à des revenus supplémentaires.
§ L’exonération de charges sur les heures supplémentaires va creuser les déficits.
Les cotisations constituent des salaires différés, qui servent à payer les prestations de protection sociale. Soit ces prestations diminueront faute de financement, et les salariés perdront en protection sociale ce qu’ils ont gagné en salaire. Soit les cotisations sociales augmenteront sur les heures non-supplémentaires, et les salariés perdront en cotisations ce qu’ils gagnent en salaire.
§ L’exonération de charges sur les heures supplémentaires va accentuer la fraude
Le problème est que ces heures pourraient bien être en grande partie fictives... Les employeurs comme les employés auront en effet intérêt à déclarer un grand nombre d'heures supplémentaires détaxées (difficiles à contrôler) plutôt que d'augmenter la rémunération des heures normales. La durée effective du travail et le revenu n'auront pas bougé, l'effet sur l'emploi sera vraisemblablement nul, mais le coût fiscal à terme potentiellement très important.
§ Les heures supplémentaires aggravent le chômage.
Au lieu d’embaucher, une entreprise qui ferait face à un surcroît d’activité augmenterait son volant d’heures supplémentaires. Cela n’augmente pas le travail effectué, cela augmente le chômage. Ces derniers temps, la durée du travail pour un emploi normal a très peu baissé : avec les heures supplémentaires, la durée réelle du travail est aujourd’hui de 38,8 heures en moyenne, pour un emploi à plein temps (Insee juillet 2003). C’est donc un « partage du travail » assez sauvage qui s’est mis en place : 3 millions de personnes font 0 heure par semaine (les chômeurs), 19 millions travaillent plein pot (souvent trop), 4 millions sont à temps partiel (via les CDD ou l’intérim).
§ Les heures supplémentaires dégradent les conditions de travail.
Les heures supplémentaires, c’est l’assurance que les troubles musculo-squelettiques, les accident du travail, le stress et les suicides en entreprise ont de beaux jours devant eux.

Une mesure en cohérence avec le projet sarkozyste

Le projet de Sarkozy va à l’encontre de la solidarité nationale, qui prévoit une baisse des prélèvements obligatoires de 4 points de PIB (soit 68 milliards d’euros), le non-remplacement de la moitié des fonctionnaires, la défiscalisation de 95 % des héritages, la déduction des impôts des intérêts sur les emprunts immobiliers, et un « bouclier fiscal » qui limiterait l'impôt global à 50 % du revenu (contre 60 % aujourd’hui).
§ Baisser le seuil du bouclier fiscal de 60 % à 50%
Aujourd’hui, parmi les 93 000 personnes concernées, pour les 16 000 qui ont un patrimoine très important, bien au-delà des 750.000 euros de biens, ce sont 350 millions d’euros qui seraient reversés dans le cadre du bouclier fiscal actuel, soit 22 000 euros par foyer fiscal.
Le rabaissement de ce bouclier, déjà très inégalitaire, à 50 % va surtout profiter aux 16 000 personnes au patrimoine élevé qui pourront voir leur remboursement, déjà conséquent, multiplié par deux. Le nombre de bénéficiaires du bouclier fiscal va aussi augmenter. Ainsi, serait désormais éligible un célibataire gagnant 100 000 euros avec un patrimoine de 3 millions d’euros. Bref, cet élargissement ne va pas concerné les classes moyennes, mais les riches. La mesure coûterait 2 milliards d’euros à l’Etat selon le Snui, soit près de la moitié des recettes de l’ISF.
§ Déduire jusqu’à 50 000 euros du montant de l’ISF pour ceux qui investissement dans une PME
L’impôt de solidarité sur la fortune concerne les 450 000 foyers qui disposent d’un patrimoine d’une valeur supérieure à 750 000 euros. Le taux d’imposition se situe entre 0,55 % et 1,8 % du montant total du patrimoine, pour un montant moyen de 7 500 euros, mais 86 % des assujettis à l’ISF ne paient que 1.100 euros en moyenne. Bref, l’ISF ne coûte cher qu’à une minorité de très riches.

La mesure de Sarkozy revient à exonérer totalement la quasi-totalité des redevables de l’ISF puisque le plafond de 50 000 euros correspond à un patrimoine taxable de 6 millions d’euros, englobant 98% des contribuables à l’ISF. Additionnée au bouclier, elle aurait pour résultat de quasiment supprimer l’ISF.

§ Baisser de quatre points les prélèvements obligatoires
Les impôts, taxes et cotisations sociales représentent 43,5% du PIB. Baisser de 4 points de PIB les prélèvements obligatoires supprimerait 68 milliards d'euros de recettes, soit 2 000 euros rendus par foyer et par an, et 4 900 euros par foyer si on s'en tient à la France qui travaille.
Où trouver cet argent ? En baissant les minima sociaux, en diminuant les logements sociaux, en coupant les crédits des hôpitaux, des collèges, de la recherche, de la santé ? Pour compenser cette perte de revenus, Nicolas Sarkozy évoque le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, les gisements que représentent les budgets consacrés aux préretraites et à la formation professionnelle et le fait qu’ « il ne faut plus de minima sociaux sans contrepartie d’activité ».
§ Déduire de l’impôt les intérêts d’emprunt immobilier
Jean-Pierre Petit, directeur de la recherche économique et de la stratégie à Exane BNP-Paribas, explique que “cette mesure est inefficace, coûteuse et inégalitaire. Cet expédient pèsera annuellement plus de 2,5 milliards d’euros sur les finances publiques. Il relancera l’inflation des prix de l’immobilier qui s’apaisait. Ce que les ménages gagneront au plan fiscal, ils le perdront au niveau des prix. La situation des particuliers primo-accédants se sera encore dégradée : en prenant tous les risques, ils acquièrent des biens toujours plus chers, avec une dette de plus en plus lourde. (...) Cette mesure ne fera qu’enrichir la rente immobilière, c’est-à-dire les ménages aisés et toute la chaîne des banquiers, notaires, marchands de biens et autres agences immobilières...”
§ Supprimer l’impôt sur les successions
Cet impôt, qui n’est prélevé que sur une partie des biens transmis par une personne à une autre, ne concerne qu’une minorité de contribuables (140 000 successions sur 537 000 décès en 2005). Mais sa suppression coûterait 7 milliards d’euros.

vendredi, avril 13, 2007

PLUS QUE QUELQUES JOURS POUR EVITER LE PIRE



Info Obs Une enquête des Renseignements généraux donne Nicolas Sarkozy en tête devant Jean-Marie Le Pen et François Bayrou au coude à coude.

Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen (Reuters)
La Direction Centrale des Renseignements Généraux est en possession d’une enquête confidentielle sur l’état de l’opinion qui annonce l’élimination de Ségolène Royal au 1 er tour. Cette enquête, effectuée dans le cadre des missions de prise de température de l’opinion sur des thèmes non politiques, baptisée "Mercure", est effectuée sur un échantillon de 15.000 personnes sur tout le territoire français. Officiellement, les Renseignements Généraux ne font plus de sondages électoraux. Mais, ces dernières semaines, les RG régionaux ont eu pour consigne de faire remonter des informations sur le vote du premier tour.
Déflagration
Les informations, centralisées, cette semaine, par une cellule d’une dizaine de fonctionnaires, rue des Saussaies, à Paris, sont destinées à nourrir la réflexion du ministre de l’Intérieur. Ce sondage "Mercure", donnant Nicolas Sarkozy en tête, Ségolène Royal éliminée, et François Bayrou et Jean-Marie Le Pen au coude à coude, avec une "conjoncture positive" pour ce dernier, pourrait annoncer un deuxième tour entre Nicolas Sarkozy et le leader du Front National.
Cette information, que la place Beauvau ne peut révéler, pourrait provoquer une déflagration politique. Certains informateurs précisent que l’annonce d’une défaite possible de la candidate socialiste au premier tout pourrait réveiller les indécis et les encourager à retourner vers un vote en sa faveur dès le premier tour. "Certains candidats, Sarkozy, ou Bayrou, n’ont aucun intérêt à divulguer les résultats de ce sondage, souligne un fonctionnaire des RG. La révélation de cette info pourrait faire remonter Madame Royal…" S.R.
MOBILISONS NOUS POUR AVOIR UN VRAI CHOIX AU DEUXIEME TOUR PLUS QUE JAMAIS VOTONS UTILE !

Le CPC de Royal, une "démarche intéressante", juge Chérèque

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François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, juge que le projet de "contrat première chance" proposé par Ségolène Royal pour les jeunes sans qualification est une "démarche intéressante" qui "va dans le sens" de ce que le syndicat avait proposé après l'échec du CPE.

"Qu'on permette une découverte professionnelle à des jeunes avant qu'ils entrent dans une démarche d'alternance ou un contrat de travail, c'est une démarche intéressante", a-t-il déclaré à Reuters.

"C'est un bon et un vrai sujet de négociations demain avec un futur gouvernement quel qu'il soit", a-t-il ajouté, précisant que le projet de la candidate socialiste à l'élection présidentielle "va dans le sens de ce que la CFDT avait proposé après le CPE".

Ségolène Royal a suggéré que les pouvoirs publics financent pendant un an la totalité du salaire et des charges d'un jeune de plus de 16 ans sans qualification embauché dans une très petite entreprise des secteurs du commerce ou de l'artisanat.

Le dispositif prendra la forme d'une convention signée entre le jeune, l'entreprise et la région. Après une phase préliminaire de trois mois, le bénéficiaire pourra signer un CDI, un contrat de professionnalisation ou un contrat d'apprentissage.

Des organisations de jeunes et des partis de gauche s'étaient inquiétés d'un projet qualifié par certains de "CPE de gauche". Le syndicat étudiant Unef et le Mouvement des jeunes socialistes avaient fait part de leur soulagement en apprenant qu'il ne s'agissait pas de créer un nouveau contrat.

"Ce n'est pas un CPE bis comme le disent certains, ce n'est pas un contrat de travail comme le disent d'autres, c'est un parcours d'insertion dans l'emploi", a estimé François Chérèque.

Le secrétaire général n'a pas souhaité commenter les détails du projet, comme la prise en charge totale du salaire et des charges ou les contreparties demandées aux entreprises, estimant qu'ils relevaient de négociations entre les partenaires sociaux.

"Je souhaite que toutes les propositions qui sont faites pendant la campagne en restent au stade de propositions et que tout ça soit soumis à la négociation entre partenaires sociaux comme le prévoit la loi sur le dialogue social", a-t-il expliqué.

En présentant vendredi dernier le rapport sur le "contrat première chance" qu'elle a remis à Ségolène Royal, la sociologue du travail Dominique Méda avait expliqué qu'elle considérait ce texte comme une "note d'orientation" qui serait soumise à la conférence sur l'emploi que la candidate souhaite organiser dès son éventuelle élection à l'Elysée.

mardi, avril 10, 2007

SARKOZY "On naît pédophile"


Les récents propos de Nicolas Sarkozy sur la pédophilie et le suicide des jeunes ont été jugés "inquiétants" par le candidat de l'UDF François Bayrou, et qualifiés de "surprenants" par un proche de la socialiste Ségolène Royal. En campagne en Corse, le candidat de l'UDF a vivement critiqué les "propos terriblement inquiétants" et "glaçants" de M. Sarkozy, dans un récent entretien avec le philosophe Michel Onfray paru dans Philosophie magazine. Dans cette discussion, le candidat de l'UMP assure "incliner (...) à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions pas gérer cette pathologie".
Suicide des jeunes"Il y a 1.200 ou 1.300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable", poursuit par ailleurs M. Sarkozy. "C'est un propos très grave, ça voudrait dire qu'on n'a aucune chance, que son destin est joué à l'avance. Je ne crois pas qu'il y ait un médecin, un psychiatre en France qui puisse entendre ces propos sans frémir", a déclaré M. Bayrou. Pour lui, les propos de M. Sarkozy constituent "un dérapage très lourd de conséquences".
'Propos non humanistes'"Ce sont des propos qui ne sont plus des propos humanistes, c'est glaçant". "Dire que les adolescents qui se suicident le font parce qu'ils sont nés comme ça, c'est quelque chose qui nous détournerait de notre travail de prévention, de soins", a-t-il ajouté. "Si on voulait pousser, ce sont des propos comme on n'en a pas tenus en Europe depuis très longtemps", a dit le candidat UDF. De Montauban (Tarn-et-Garonne), où il accompagnait la candidate socialiste Ségolène Royal, son codirecteur de campagne Jean-Louis Bianco a lui qualifié ces propos de "surprenants".'Excuser par avance les prédateurs d'enfants'"Bien sûr, il appartient à des scientifiques de réagir à ces propos pour le moins surprenants. On a vu d'autres pays remettre en cause les théories de Darwin... Dans ce cas particulier, ce type de propos tend à excuser par avance tous les prédateurs d'enfants", a-t-il estimé. "Je laisse les scientifiques répondre", a pour sa part déclaré Mme Royal, interrogée par la presse sur le même sujet. Le généticien André Langaney a vu dans les déclarations de M. Sarkozy une réminiscence de "ce que voulaient faire des gens pendant la deuxième guerre mondiale".
'Faire un tri des embroyons?'"Il y a des scientifiques d'extrême droite qui pensent qu'on a tout à la naissance et qu'on ne peut plus rien changer. Si on suit ces gens-là, il faudrait presque faire des tests génétiques à la naissance ou faire un tri des embryons pour éliminer les pédophiles avant qu'ils naissent", a-t-il dit sur France Info. L'ancien ministre de l'Intérieur avait déjà proposé le dépistage précoce des troubles du comportement dans son projet de loi relatif à la prévention de la délinquance. Mais face aux critiques, il avait dû retirer ces dispositions de son projet de loi en juin 2006
Mgr Vingt-Trois critique les propos de Nicolas Sarkozy sur les pédophilesMgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a critiqué samedi les propos de Nicolas Sarkozy sur les pédophiles, qui naîtraient comme tels, alors que le prélat fait valoir que l'homme est libre.
Dans un entretien avec le philosophe Michel Onfray paru récemment dans le mensuel "Philosophie Magazine", le candidat de l'UMP à la présidentielle évoque la question de la pédophilie, notant: "J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie".
Mgr Vingt-Trois a jugé sur RTL que "l'homme est libre". "Ce que me paraît plus grave, c'est l'idée qu'on ne peut pas changer le cours du destin (...) C'est vrai quand on prend la perspective génétique, mais c'est aussi vrai quand on prend la perspective sociologique. Parce que dire que quelqu'un est pré-déterminé par la famille qui l'a entouré, par les conditions dans lesquelles il a vécu, ça veut dire que l'homme est conditionné absolument".
Quant on lui demande s'il y a un relent d'eugénisme dans cette position, l'archevêque de Paris répond: "C'est évident".
Nicolas Sarkozy croit au déterminisme génétique
Nicolas Sarkozy a affirmé :
"J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense."

lundi, avril 09, 2007

Le machisme économique



Thomas PIKETTY, Directeur d'Etudes à l'EHESS publie aujourd'hui un papier sur le Machisme économique et plus généralement sur le machisme constaté dans cette campagne .


Ségolène Royal est une femme, donc nulle en économie ? Aussi grossier puisse-t-il paraître, ce syllogisme d'un autre âge pèse visiblement lourd dans les subconscients. A en juger par certaines réactions, nombre de commentateurs doctes et avisés ont manifestement du mal à aller au-delà de leurs préjugés machistes.
Les candidats masculins peuvent se permettre d'aligner les inepties économiques (Sarkozy) ou encore de revendiquer le vide de leur programme (Bayrou). Mais il suffit que la candidate Royal laisse un détail dans l'ombre pour que sa compétence économique soit immédiatement remise en cause. Prenons l'annonce faite par Sarkozy d'abaisser les impôts de 4 points de PIB (produit intérieur brut) au cours de son mandat. Promesse invraisemblable s'il en est, puisque même Margaret Thatcher, en dépit de ses coups de boutoir forcenés sur les dépenses publiques, n'est parvenu à les réduire que de 2 points en dix ans ! Qu'aurait-on entendu si Royal avait fait le même étalage de légèreté et d'ignorance des ordres de grandeur les plus élémentaires ? On pourrait multiplier les exemples. Le candidat UMP prétend vouloir revaloriser le travail tout en proposant de supprimer l'impôt sur la fortune acquise par héritage, et nombre de journalistes semblent hésiter à pointer cette évidente contradiction économique. De même, Sarkozy comme Bayrou semblent envisager une hausse de la TVA, en oubliant au passage que c'est ainsi que Chirac-Juppé avaient cassé la croissance en 1995, et que le moral des ménages français est plombé par la stagnation du pouvoir d'achat. Commise par la candidate, une telle erreur de diagnostic macroéconomique serait stigmatisée beaucoup plus durement.
Inversement, difficile de ne pas imputer au machisme économique ambiant la virulence des critiques adressées ces derniers jours au contrat première chance, proposé par Ségolène Royal. Et le fait que la conseillère sociale en charge du dossier ait également le mauvais goût d'être une femme (et inspiratrice d'excellentes propositions sur le service public de la petite enfance) n'a sans doute pas aidé. Que l'on reproche à ce nouveau contrat d'être encore incertain dans ses paramètres, passe encore. Il reste que la comparaison avec le CPE n'a aucun sens : alors que ce dernier concernait tous les jeunes et les mettait sous la coupe réglée des entreprises, le contrat première chance se concentre sur la petite minorité de jeunes sortis sans qualification du système éducatif et leur propose un parcours de formation en alternance. Surtout, tout laisse à penser que cette mesure ciblée aura un bien meilleur rendement économique que les nouveaux dispositifs d'exonérations de charges prônés par Sarkozy et Bayrou. L'exonération des heures supplémentaires défendue par le candidat UMP servira les insiders ayant déjà un emploi, mais sera par définition de peu d'utilité pour ceux qui en sont encore à chercher leur première heure de travail. Quand à l'exonération complète des charges pour deux emplois par entreprise, défendue par le candidat UDF, on croit rêver : applicable à toutes les entreprises quelle que soit leur taille et à tous les salariés quels que soient leur qualification et leur salaire, difficile d'imaginer un dispositif qui maximise à ce point les effets d'aubaine. Une entreprise passant de 520 à 522 salariés bénéficiera ainsi de la mesure à plein sans même s'en rendre compte. Par comparaison avec ces propositions, le contrat première chance de Royal est nettement moins coûteux et a l'immense mérite d'être beaucoup mieux ciblé et de se concentrer sur la population des jeunes sans qualification, auxquels les dispositifs actuels offrent peu d'opportunités pour reprendre le chemin de l'emploi et de la formation.
Plus généralement, la vérité est que Royal est la candidate la plus crédible pour s'attaquer au premier défi économique de la France, à savoir le déficit abyssal d'investissement dans la formation, la recherche et l'innovation. D'abord parce qu'elle est la seule à tenir les deux bouts de la chaîne en proposant à la fois de lutter contre l'échec scolaire à la racine (avec, enfin, un véritable ciblage des moyens en faveur des écoles défavorisées) et d'offrir au supérieur et à la recherche l'autonomie et la souplesse nécessaires pour figurer en bonne place dans la compétition internationale. Ensuite parce qu'elle est à la seule à pouvoir mener de concert ces réformes de structure tout en assumant l'indispensable hausse des moyens en faveur des universités (contrairement à son rival de droite, empêtré dans d'irréalistes promesses de baisses d'impôts). Avec son parcours et son programme, un candidat masculin aurait peu de chances d'être attaqué sur sa crédibilité technique. Sa victoire permettrait de sortir enfin du machisme économique hexagonal.
J'exprime le souhait que beaucoup de nos concitoyens puissent au travers de cet article de Thomas PIKETTY comprendre la réalité des propositions crédibles de Ségolène Royal et notamment du contrat première chance qui dans la campagne est le seul à proposer une solution pour les jeunes sans qualification.

dimanche, avril 08, 2007

Ségolène Royal prône "une France de la réconciliation

Ségolène Royal a appelé de ses voeux, samedi 7 avril à Lézignan-Corbières, "une France rassemblée". "Non, je ne veux plus de cette France de l'affrontement, je veux une France de la réconciliation", s'est exclamée la candidate socialiste devant 2 000 sympathisants réunis dans une petite pinède

"Je veux avec vous une France qui fasse reculer (...) ce système qui dresse les gens les uns contre les autres", a-t-elle repris : "les fonctionnaires contre ceux qui ne le sont pas et qui sont désignés du doigt, les grévistes contre ceux qui ne le sont pas et qui sont désignés du doigt, ceux qui auront le droit de faire des heures supplémentaires et ceux qui ne l'auront pas, ceux qui pourront continuer d'accéder à la santé et ceux qui ne le pourront plus, ceux qui vont bénéficier des allégements fiscaux en haut de l'échelle et ceux qui seront obligés de payer de leur précarité les nouveaux cadeaux fiscaux que la droite promet".
"LA LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE, ÇA SE FAIT AUSSI PAR L'EXEMPLE"
Insistant beaucoup sur les questions sociales, Ségolène Royal a aussi prôné "une France où l'Etat garantira des conditions égales d'accéder à la liberté de choix de sa vie". "Je ne veux pas non plus d'une France de l'assistanat, je veux qu'avec chaque droit nouveau, il y ait une obligation nouvelle et que les droits et les devoirs soient les mêmes pour tous, que les puissants ne puissent pas s'en affranchir", a-t-elle ajouté.
Après le début de polémique suscitée par son "contrat première chance" pour les jeunes sans qualification, elle a défendu son droit à "bousculer les tabous" pour remporter la "bataille" contre le chômage des jeunes, à "avoir de l'imagination avec pour seul guide la volonté de résoudre rapidement les problèmes qui sont posés".
Elle a dénoncé les dernières propositions de Nicolas Sarkozy, évoqué par les termes "candidat de la droite", telles la "TVA sociale" ou les "franchises médicales" , qui sont à ses yeux "la première étape de la privatisation de la sécurité sociale". Et fustigé les attaques du candidat de l'UMP qui, après les incidents de la gare du Nord, l'avait accusée de "soutenir les fraudeurs" :"la lutte contre la délinquance, ça se fait aussi par l'exemple, la lutte contre toutes les formes de brutalités, ça se fait aussi par l'exemple, la lutte contre l'agressivité verbale, ça se fait aussi par l'exemple", a-t-elle déclarée sous les applaudissements."Construisons ensemble une France rassemblée et fière d'elle-même", a conclu Ségolène Royal, qui avait commencé son discours d'une quarantaine de minutes par un appel à la mobilisation, afin de "faire le plus gros score possible dès le 22 avril prochain".

dimanche, avril 01, 2007

La Justice en question! Une justice d'exception !


Une justice particulière pour Jean Luc Delarue!
Jean Luc Delarue a bénéficié d'une grande mansuétude des juges de Bobigny! Malgré le fait qu'il ait plaidé coupable , on peut s'interroger sur:
de déroulement de l'audience et du régime de faveur que le tribunal lui a appliqué.
et surtout sur le verdict ............ Une justiceà deux vitesses........

Le tribunal de Bobigny a déroulé le tapis rouge pour la star de France 2, condamné à trois jours de stage citoyen. Les avocats du « 9-3 » sont furieux.
TROIS JOURS après que Jean-Luc Delarue a été condamné à trois jours de « stage citoyen » * par le tribunal de grande instance de Bobigny, des avocats de la Seine-Saint-Denis dénoncent « une justice à deux vitesses ». Comme Me Danièle Brault, conseil de deux syndicats d'hôtesses de l'air et des stewards, ils s'étonnent du traitement de faveur accordé mercredi dernier par le tribunal à la star de France Télévisions.
Les prévenus devaient être présents à neuf heures mais Jean-Luc Delarue est arrivé trois heures plus tard au moment exact où son dossier était plaidé. Il a ensuite pu attendre en privé dans le bureau du procureur alors que les autres souffraient de la chaleur dans la salle d'audience. Puis quand son tour est venu de s'expliquer devant le juge, il s'est placé devant la barre, entouré de ses avocats qui formaient une large muraille dos à la salle. L'audience devait être publique mais personne à commencer par les avocats d'Air France et ceux des syndicats d'hôtesses de l'air et de stewards n'ont rien entendu car le juge, Jean-Luc Delarue et ses avocats chuchotaient. « Ce n'est pas un procès mais une confession mezza voce », fulminait une avocate assise au second rang et venue défendre un délinquant du « 9-3 ».
Jean-Luc Delarue a aussi obtenu que le document détaillant ses transactions avec Air France et le personnel naviguant soit retiré du dossier. Enfin, tout en exprimant publiquement ses regrets de le voir devant elle, le juge lui a donné un dernier petit conseil en lui expliquant comment faire pour faire enlever de son casier judiciaire la mention de sa peine. « Nous n'avons jamais vu cela de toute notre vie », s'indignait-on après l'audience au greffe du tribunal.
«Jurisprudence Delarue»
Au vestiaire des avocats aussi, le ton est monté : « Nous allons systématiquement réclamer à ce que la jurisprudence Delarue soit appliquée pour les bandes de banlieue. Sarkozy qui trouve que le tribunal de Bobigny est trop laxiste n'a pas tort en ce qui concerne Jean Luc Delarue!

FRANCHISE SUR LES SOINS




FRANCHISE » SUR LES SOINS
« La contre-réforme du système de santé : un tissu de mensonges »
En 2005, vous avez été l’un des 30.000 signataires de ce Manifeste qui dénonçait les mensonges de la réforme Douste-Blazy.
En 2007, nous tenions à vous informer du risque d'accélération du dépeçage du modèle de système de santé français qui se prépare, dans la continuité de la contre-réforme de 2005.
Si vous le désirez, prenez connaissance des faits ( textes, pétition, vidéos) et rejoignez les signataires de l'appel contre la franchise sur les remboursements de soins, à l'adresse:
www.appelcontrelafranchise.org FRANCHISE » SUR LES SOINS L’ASSURANCE MALADIE SOLIDAIRE EN DANGER En matière d’assurance maladie l’UMP et Nicolas Sarkozy ont une idée fixe : l’augmentation des dépenses de santé, ce serait d’abord et avant tout la faute des patients. Il faudrait donc les « responsabiliser », c’est à dire les pénaliser financièrement pour « qu’ils consomment moins », ou, au minimum, pour que « la Sécu rembourse de moins en moins ». Déremboursements incohérents, augmentation du « ticket modérateur » sur des soins courants, généralisation des dépassements tarifaires pour les médecins spécialistes, invention du forfait de 1€ par acte de soins ou de biologie, du forfait de 18 euros sur les actes supérieurs à 91€, l’actuelle majorité a multiplié les atteintes à la prise en charge solidaire des soins. Mais si elle a augmenté le reste à la charge des patients, le déficit de l’assurance maladie n’en a pas été comblé pour autant. Aujourd’hui Nicolas Sarkozy va plus loin, beaucoup plus loin, en annonçant que s’il est élu il mettra en place une « FRANCHISE » c'est-à-dire un seuil annuel de dépenses en dessous duquel l’assurance maladie ne remboursera rien. Rien du tout. Franchise qui, pour mieux jouer son rôle de dissuasion de la consommation, ne sera pas remboursable par les assurances complémentaires, au moins dans un premier temps. Nous, professionnels de santé, acteurs du monde associatif ou médico-social, universitaires, représentants des usagers et/ou usagers du système de santé dénonçons les RISQUES MAJEURS D’UNE TELLE FRANCHISE : Franchise = Régression sociale : Dans son principe même une franchise d’un montant identique pour tous « pèsera » différemment selon les revenus. C’est la fin d’un système d’assurance maladie solidaire dans lequel chacun cotise selon son revenu et qui protège, équitablement, les individus en bonne santé et les malades. On quitte la logique de la solidarité pour celle de l’assurance privée. Franchise = Menace sur l’accès aux soins des plus modestes :Dans une France où vivent plus de 3 millions de chômeurs et 7 millions de « travailleurs pauvres », 100 € de soins de santé non remboursés ce n’est pas rien… Et ce sont eux qui seront les premières victimes de la franchise si jamais elle voit le jour. La franchise, c’est la remise en cause de ce progrès social et sanitaire évident qu’avait été la création de la CMU. Franchise = Menace sur l’accès aux soins primaires et la santé publique : Pour les « gros consommateurs », c'est-à-dire les patients atteints de maladies lourdes, il n’y aura pas le choix : il faudra payer. Mais au-dessus du montant de la franchise, ce sera sinon gratuit du moins «comme avant ».La cible de cette mesure ce sont surtout les petits ou moyens consommateurs qu’il faut dissuader de se faire soigner pour des maladies apparemment moins sévères (celles qui, non soignées, peuvent justement s’aggraver) et bien évidemment pour les actes de prévention que l’on croit toujours pouvoir « reporter » à plus tard. L’inverse d’une politique cohérente de santé publique. Franchise = Remise en cause du « tiers payant » : Les professionnels de santé ne pouvant savoir si le montant de la franchise a, ou non, déjà été acquitté, les patients devront systématiquement faire intégralement « l’avance de frais ». Ce qui constituerait un obstacle supplémentaire à l’accès aux soins des plus modestes.
Franchise = Porte ouverte à l’escalade : Nicolas Sarkozy ne s’en est pas caché, cette franchise sera « modulable » c'est-à-direque « si les dépenses augmentent et si le déficit augmente on pourrait augmenter le montant », et comme les dépenses augmenteront, inéluctablement, la franchise augmentera, non moins inéluctablement, et avec elle augmentera la gravité de ses effets pervers. Nous refusons l’instauration d’une telle « FRANCHISE», socialement injuste, économiquement inefficace et dangereuse pour la santé publique. Rejoignez-nous afin d’exiger des candidats à la présidentielle une clarification de leur position face à cette menace inacceptable sur l’accès aux soins en France.