mardi, novembre 20, 2007

APRES LE DISCOURS DE DAKAR NICOLAS SARKOZY CONFIRME SES PENCHANTS RACISTES



Beaucoup d'entre nous avaient été choqués par le Discours de Nicolas Sarkozy à Dakar ! On se souvient aussi des accusations fondées de BHL à propos de ce Discours de Nicolas Sarkozy.
Aujourd'hui , lors de ses entretiens avec des dirigeants européens , Le président Nicolas Sarkozy laisse apparaître un penchant très marqué pour le racisme et un problème avec les musulmans .
En outre ses homologues européens ont noté une absence totale de la maîtrise de ses nerfs !

Quand Sarkozy parle des musulmans
Le président aurait dénoncé, lors de discussions avec ses partenaires européens, le "trop grand nombre de musulmans présents en Europe".
Le président Nicolas Sarkozy aurait dénoncé, lors de discussions avec ses partenaires européens, le "trop grand nombre de musulmans présents en Europe", rapporte le journaliste Jean Quatremer dans Libération, lundi 19 novembre."Nicolas Sarkozy, recevant le Premier ministre irlandais, Bertie Ahern, le 21 septembre, puis le Premier ministre suédois, Frederik Reinfeldt, le 3 octobre, se serait livré à une véritable diatribe antimusulmane devant ses invités", écrit Jean Quatremer, reprenant des informations publiées la semaine dernière sur son blog
."Choc de civilisation"
Selon les sources de Jean Quatremer, "le chef de l'Etat s'est lancé dans un discours confus d'une vingtaine de minutes, 'dans un langage très dur, très familier, choquant pour tout dire', contre le 'trop grand nombre de musulmans présents en Europe' et leurs difficultés d'intégration".Le président de la République "a aussi décrit de façon apocalyptique le 'choc de civilisation' qui oppose les musulmans à l'Occident. Le tout, manifestement, pour justifier son opposition à l'adhésion de la Turquie à l'Union. Mais ses interlocuteurs en ont, en tout cas, retiré la désagréable impression que Sarkozy, non seulement avait un sérieux problème avec les musulmans, mais avait du mal à maitriser ses nerfs", poursuit le journaliste.Jean Quatremer précise qu'il s'agit là du point de vue des deux délégations. Il rappelle que Nicolas Sarkozy, "qui a un langage en privé mais aussi en public souvent brutal, s'est déjà illustré en parlant de 'l'homme africain' qui refuserait l'idée de progrès".

vendredi, novembre 09, 2007

ONU: Sarkozy accusé de légitimer intellectuellement le racisme


Beaucoup d'entre nous avaient été choqués par le Discours de Nicolas Sarkozy à Dakar ! On se souvient aussi des accusations fondées de BHL à propos de ce Discours de Nicolas Sarkozy .
Aujourd'hui C'est à l'ONU que les propos de Nicolas Sarkozy sont légitiment contestés !

Au moment même où il savourait son triomphe à Washington, le président français était étrillé, aux Nations Unies, à New York, pour un autre de ses discours, celui prononcé le 26 juillet dernier, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. Dans les sous-sols du bâtiment de verre, Doudou Diène, Rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée (sic) s’est inquiété, devant une commission de l’Assemblée générale, d’une tendance récente à la "légitimation intellectuelle du racisme (…) sous couvert de la défense de l’identité et de la sécurité nationale".
Le discours de Dakar et les tests ADN
Il a cité deux exemples: le Prix Nobel de médecine James Watson, contraint à la démission pour ses propos sur l’infériorité intellectuelle des Africains… et Nicolas Sarkozy pour son discours de Dakar ! "Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire" (…) "Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance" (…) "Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès" déclarait le président français dans cette adresse à la jeunesse africaine, rédigée, comme d’ailleurs l’éloge de l’Amérique prononcé devant le Congrès des Etats-Unis, par sa "plume" Henri Guaino.
"Dire que les Africains ne sont pas entrés dans l’histoire est un stéréotype fondateur des discours racistes" des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle a tranché Doudou Diène à la tribune des Nations unies. Il a témoigné de la "blessure profonde" causée par le discours de Dakar chez les intellectuels africains. Et pour enfoncer le clou, ce juriste sénégalais, nommé expert indépendant sur le racisme en 2002 par la défunte Commission des droits de l’homme de l’ONU, a dénoncé l’utilisation des tests ADN pour le regroupement familial, qui contribue selon lui à la "stigmatisation de l’immigré".
Accusations "infondées et irresponsables"
Cette offensive anti-sarkozyste, alors que le président français se faisait adouber par le tout-Washington, a suscité un vent de panique chez les diplomates français en poste à l’ONU. Ils se sont empressés de condamner les accusations "infondées et irresponsables" de Doudou Diène, en expliquant que, dans ses discours comme dans ses actes, le chef de l’Etat avait toujours démontré que la lutte contre le racisme faisait partie de ses priorités.
La nomination de ministres issus de l’immigration est souvent présentée comme un engagement contre les discriminations. A la Maison Blanche, Nicolas Sarkozy s’est d’ailleurs affiché avec Rachida Dati et Rama Yade. "A l’époque coloniale, il y avait plus de ministres d’origine africaine dans les cabinets de la République et les assemblées qu’aujourd’hui", notait perfidement l’historien camerounais Achille Mbembe, en août dernier, dans sa réponse au vitriol au discours de Dakar

dimanche, novembre 04, 2007

SARKOZY SE DONNE EN SPECTACLE ?


Comment ne pas douter de la sincérité de la démarche du Président de la République ?

La décision de Sarkozy d'aller lui même chercher les Journalistes et les Hôtesses Espagnoles et de les conduire à Madrid nous fait douter de la sincérité de la démarche .
Pour Nicolas sarkozy tout est Politique Spectacle ! On pourrait aller jusqu'à envisager un accord entre le Président Tchadien et La France sur cette affaire montée de toute pièce .
Quoi qu'il en soit , Nous attendons de notre Zorro national qu'il déploie autant de zèle à faire revenir en France les membre de l'Arche de Zoè et du Pilote Belge !
Nicolas Sarkozy est en route pour N'Djamena, au Tchad, où il doit rencontrer son homologue tchadien Idriss Déby afin d'évoquer la situation des Européens poursuivis dans le cadre de l'affaire "Arche de Zoé", annonce l'Elysée dimanche dans un communiqué.

"Le président de la République est en route pour N'Djamena pour y rencontrer son homologue tchadien M. Idriss Déby Itno", peut-on lire dans le communiqué de l'Elysée.
L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", précise le texte.
La justice tchadienne a entamé samedi les auditions des Européens inculpés pour enlèvement et escroquerie dans l'affaire de l'"Arche de Zoé".
Les 16 Européens - neuf Français et sept Espagnols - ont été interpellés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils tentaient d'emmener en France 103 enfants africains âgés d'un à dix ans

samedi, novembre 03, 2007

POURQUOI VOULOIR A TOUT PRIX DISCREDITER L'ACTION DE L'ARCHE DE ZOE



Parce que la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme s'est permis d'attaquer tout azimut L'arche de Zoé au risque de donner des arguments accusateurs au président du Tchad , il est de bon ton de surenchérir sur les affreux de cette association .
Le Témoignage du Médecin ayant à titre bénévole participé à cette opération peut apporter à nos compatriotes un autre éclairage qui aider à comprendre les effets néfastes de ce que l'on peut appeler la propagande !



Rentré d'Abéché juste avant les arrestations, un médecin décrit l'action de L'Arche de Zoé




Pendant deux mois, une quinzaine de médecins, d'infirmières et de pompiers secouristes français se sont relayés pour soigner les enfants regroupés dans le camp de L'Arche de Zoé à Abéché, dans l'est du Tchad. Parmi eux, Dominique Gladin, médecin urgentiste à l'hôpital d'Argenteuil, s'est occupé du petit dispensaire entre le 3 et le 20 octobre, dans le cadre d'une action humanitaire bénévole. Il l'a échappé belle : "Il était prévu que j'accompagne les enfants dans l'avion qui les transporterait en France. L'opération a pris du retard, et je suis rentré seul car je devais reprendre mon travail à Argenteuil. Si l'équipe avait tenu son planning, je serais en prison au Tchad en ce moment", dit-il.
Au début, tout semblait simple. Au cours de l'été, le docteur Gladin entend des amis médecins parler d'une mission de courte durée au Tchad et se porte volontaire : "La proposition venait de collègues sérieux. En plus, les pompiers d'Argenteuil, avec qui je travaille régulièrement, connaissaient l'association et la soutenaient."
Le docteur Gladin est persuadé d'avoir fait du bon travail : "Les médias disent que les gamins sont en bonne santé, mais ils oublient de préciser que c'est grâce à nous : quand ils nous arrivaient, beaucoup étaient malades ; nous les avons soignés. A son arrivée, chaque enfant était ausculté, on lui posait un petit bracelet pour l'identifier, on constituait son dossier médical."
Le travail était épuisant, mais l'ambiance excellente : "Les habitants du voisinage nous connaissaient et nous appréciaient." L'équipe fréquentait également le contingent de l'armée française basé à Abéché : "Il y avait un poste de télé au mess des officiers ; nous sommes allés voir la demi-finale de la Coupe du monde de rugby. Eux aussi venaient chez nous, pour discuter ou boire un coup."

SITUATION INEXTRICABLE

Peu à peu, le docteur découvre le fonctionnement de l'équipe : "Nadia, l'infirmière, travaillait avec moi, elle faisait bien son boulot. "Doudou" (Dominique Aubry), le pompier de Narbonne, s'occupait de la logistique, il a été très efficace."
Eric Breteau, le chef, était constamment en déplacement, mais Dominique Gladin a discuté quelquefois avec lui, pendant le dîner : "J'ai tout de suite vu que c'était un fonceur, qu'il irait jusqu'au bout. Son charisme est évident ; il a une forte influence sur son entourage. En même temps, il est calme, chaleureux, et sait écouter les autres. Quand il m'a expliqué qu'il voulait emmener une centaine d'orphelins soudanais en France, je n'ai pas porté de jugement, ce n'est pas mon rôle. Je me suis simplement dit que ce serait très compliqué, mais que seul un type de cette trempe pourrait peut-être réussir un coup pareil."
Il remarque aussi le rôle essentiel joué par Emilie Lelouch, 30 ans, l'amie d'Eric Breteau : "Elle gérait l'antenne de l'association à Adré, près de la frontière avec le Soudan, à sept heures de piste d'Abéché. Elle était en contact direct avec les tribus et les responsables des camps qui lui amenaient des enfants. Tous les gamins transitaient par elle. Elle constituait un petit dossier pour chacun, avec son nom, le nom de l'adulte qui l'avait amené, sa situation familiale, son village d'origine, etc. Ce sont des documents précieux. J'espère qu'ils referont surface. Ils permettront d'éclaircir beaucoup de choses."
Avec le recul, il estime que L'Arche de Zoé essayait de travailler le plus sérieusement possible, mais que la situation sur le terrain était inextricable : "Parmi les enfants qui sont arrivés jusqu'à mon dispensaire, certains sont repartis après quelques jours. Apparemment, on s'était aperçu qu'ils n'étaient pas orphelins, et ils ont été rendus."
Difficile également de déterminer la nationalité de certaines communautés : "Entre le Tchad et le Soudan, il y a un no man's land, une longue bande de 30 kilomètres de large, qui est habitée. A quel pays appartiennent ces gens ?"
Aujourd'hui, en tant que médecin, il s'inquiète avant tout pour Jacques Wilmart, le pilote belge, âgé de 75 ans, ancien commandant de Boeing 747 pour la Sabena. Il pilotait le petit avion de sept places acheté par l'association pour transférer les enfants d'Adré vers Abéché : "C'est un vrai "pro", impeccable. C'est aussi un chic type. Il connaît bien l'Afrique, il était aux anges. Pour lui, c'était une dernière occasion de se rendre utile en faisant ce qu'il aimait."